RÉUSSIR SUR TOUS LES TABLEAUX

LA PENSÉE FLEXIBLE: LA CLÉ D’UN SUCCÈS DURABLE

PAR JAY PERRY

Il n’est plus rare aujourd’hui de mettre un emploi à l’essai pour déterminer s’il correspond à notre idéal. Il en était bien autrement pour les générations précédentes.

Depuis une quinzaine d’années, on parle beaucoup des différences entre les générations en ce qui concerne l’attitude vis-à-vis du travail. Le plus souvent, on accuse en insistant que « l’éthique de travail des jeunes laisse à désirer » ou que les jeunes « ne veulent pas travailler ». Il est vrai que les temps ont changé, mais à mon avis, la perspective des jeunes ne relève pas tant d’un manque de volonté à travailler qu’un d’un désir de tirer une plus grande satisfaction de leur carrière.

Les changements sociétaux des dernières années ont permis à la jeune génération d’être plus sélective dans ses choix professionnels. Grâce à l’accès accru aux études supérieures, à une plus grande sécurité financière (tant personnelle que par les filets sociaux), aux voyages et à la diversité culturelle, les options se sont multipliées.

Il n’est plus rare aujourd’hui de mettre un emploi à l’essai pour déterminer s’il correspond à notre idéal. Il en était bien autrement pour les générations précédentes, qu’on avait poussé à suivre les traces de leurs parents ou à choisir une carrière qui leur assurerait une meilleure stabilité financière. On peut comprendre, alors, que cette nouvelle mentalité puisse leur paraître étrange. Il est tout aussi difficile pour les jeunes de comprendre comment leurs aînés ont pu avancer avec si peu d’options.

Mais cette « ancienne » attitude a ses bons côtés. Prenons, par exemple, l’embauche d’un nouveau représentant du service à la clientèle. Après un certain temps à ce poste, après avoir reçu une formation et un soutien adéquats, cette personne aurait révélé à son supérieur qu’elle est attirée par un autre poste, plus technique. Le supérieur aurait facilité la mutation, et la personne — déjà au fait des procédures de l’entreprise — aurait appris les subtilités de son nouveau poste auprès de collègues déjà connus.

Résultat : tout le monde gagne. Cultiver une attitude plus souple a de très bons côtés. La souplesse. Voilà la clé. La souplesse, c’est la manière dont on aborde les choix. Lorsque l’on examine ses options, l’approche rigide dicte que l’on choisisse « ceci » OU « cela ». Mais en réfléchissant, on peut découvrir qu’il existe un moyen d’obtenir « ceci » ET « cela ».

En vérité, nous avons besoin de la sagesse et de l’expérience des travailleurs plus âgés, mais il faut aussi laisser une place à la curiosité et au dynamisme de la jeunesse. Dans mon travail auprès des jeunes, j’ai constaté qu’une fois qu’ils ont un but et qu’on leur offre des possibilités de croissance, les jeunes s’investissent à fond. Et cet engagement est exactement ce dont on a besoin. Cet engagement nous permet de créer une vision, d’y intégrer des possibilités de perfectionnement, puis de l’exprimer clairement pour rallier les autres. Dans un même temps, il nous faut aussi apprendre à mieux connaître nos collègues, à les entendre et à les consulter pour qu’ils puissent s’intégrer à cette vision.

C’est en accueillant cette diversité à bras ouverts que nous resterons aux commandes!

 

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