INDUSTRIE

L’IMPACT PSYCHOLOGIQUE

Un groupe de défense de la sécurité routière basé aux Émirats arabes unis s’efforce de remédier aux blessures invisibles causées par les collisions automobiles. En collaboration avec OnStar, RoadSafetyUAE cherche à « comprendre et donc à mieux répondre à l’état émotionnel et aux besoins des conducteurs lorsqu’ils en ont besoin » en étudiant l’impact psychologique des collisions automobiles. Sur les 46 conducteurs basés aux Émirats arabes unis qui ont participé à l’étude, la plupart ont déclaré avoir ressenti des sentiments de peur, d’anxiété et de choc immédiatement après leur collision. Interrogées sur le type de soutien qu’elles souhaiteraient recevoir de la part du système OnStar de réponse automatique en cas d’accident, deux personnes sur trois ont répondu qu’elles apprécieraient un soutien émotionnel immédiatement après un accident. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué en juin 2021 que 20 à 50 millions de personnes subissent des blessures non mortelles à la suite d’un accident de la route, dont beaucoup entraînent un handicap.

POLICIER EN PENNSYLVANIE

Un projet de loi actuellement examiné par le sénat de l’État de Pennsylvanie pourrait obliger les ateliers de réparation automobile à jouer un rôle dans la recherche des conducteurs impliqués dans des collisions avec délit de fuite. Le projet de loi prévoit la mise en place d’un système d’alerte pour avertir les ateliers de réparation lorsqu’un accident avec délit de fuite s’est produit et quel véhicule pourrait avoir besoin d’une réparation rapidement. Les « Jay Alerts » proposées contiendraient une description du véhicule et seraient distribuées aux ateliers de réparation, qui seraient tenus de s’inscrire auprès du PennDOT. Si un atelier omet de signaler un véhicule correspondant à la description d’un véhicule répertorié dans le système d’alerte, le propriétaire ou l’exploitant de l’atelier pourrait être accusé d’un délit de troisième degré. Le projet de loi a été inspiré par la mort de Jayanna Powell en 2016, une fillette de huit ans qui a été renversée par une voiture alors qu’elle rentrait à pied de l’école à Philadelphie.

AMÉNAGEMENT PAYSAGER DE PRINTEMPS

Allumez le foyer et faites venir les enfants : le rapport Le portrait du secteur de la réparation de carrosserie 2022 sur le paysage du secteur de la réparation après collision de l’Association de l’industrie automobile du Canada est arrivé. Le dernier rapport de l’association sur le secteur de la réparation après collision traite de données concernant plus de 6 000 ateliers de réparation de carrosserie actuellement en activité au Canada. Le rapport de cette année aborde les dernières tendances en matière de consolidation, de technologie des véhicules, de pénurie de personnel, de législation sur le droit de réparer et de certifications.

Gratuit pour les membres de l’AIA Canada, le rapport Le portrait du secteur de la
réparation de carrosserie 2022 est disponible au coût de 249 $ pour les non-membres.

FAUT-IL TAXER LES CAMIONS?

Une recommandation d’ordre fiscal contenue dans le Plan d’Environnement et Changement climatique Canada sur la réduction des émissions pour 2030 a provoqué la colère des amateurs de camionnettes. Dans le rapport récemment publié, qu’Environnement Canada qualifie de « feuille de route ambitieuse et réalisable pour atteindre les objectifs de réduction des émissions prévus par l’Accord de Paris », l’organisme gouvernemental suggère d’élargir l’actuel prélèvement vert (taxe d’accise) pour les véhicules énergivores afin d’inclure d’autres types de véhicules à moteur à combustion interne (MCI), y compris les camionnettes. « Une échelle mobile pour la mise en oeuvre de cette écotaxe devrait être élaborée en fonction des émissions produites par les différents véhicules », peut-on lire dans le Plan de réduction des émissions pour 2030, qui ajoute que les recettes provenant d’une écotaxe élargie pourraient augmenter les fonds disponibles pour les incitations à l’achat de véhicules à émissions nulles. Beaucoup ont réagi vivement à l’initiative proposée, Kris Sims, directrice de la Fondation des contribuables canadiens pour la Colombie-Britannique, faisant valoir que « des millions de Canadiens dépendent de [leurs camions] pour leur subsistance. Il est plutôt difficile de transporter du contreplaqué dans une Prius ou de tirer une remorque à chevaux avec une Tesla », a-t-elle écrit.

« Cette soi-disant taxe sur les camions n’existe pas, a déclaré le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault à la suite des réactions du public, ajoutant que la ligne mentionnée dans le Plan de réduction des émissions pour 2030 n’était qu’une des 40 recommandations soumises au gouvernement. Notre rôle est de donner des conseils, mais c’est au gouvernement de décider s’il les suit ou non », a déclaré M. Guilbeault.

RELANCE DU SECTEUR DE LA CARROSSERIE

Le Québec donne un grand coup de pouce à son secteur de la carrosserie, le ministre du Travail de la province ayant annoncé un investissement de 2 109 160 $ dans la formation des techniciens et des estimateurs. Le ministre Jean Boulet a annoncé l’investissement dans sa circonscription de Trois-Rivières où il a précisé que 1 672 985 $ de l’investissement total sera utilisé pour développer une formation spécifique liée à la réparation de carrosserie pour les véhicules hybrides et électriques. Le gouvernement provincial s’attend à ce que cet investissement dans les métiers de l’automobile permette de former 230 techniciens en carrosserie et 100 estimateurs dans la région. Les 436 175 $ restants seront distribués au cours des trois prochaines années au Comité paritaire de l’industrie automobile de la Mauricie pour la formation en alternance de 22 techniciens en carrosserie automobile dans le cadre du programme de formation à court terme pour les métiers priorisés par la Commission des partenaires du marché du travail. La formation sera offerte au Centre de formation Qualitech, qui est sous la responsabilité du Centre de services scolaires Chemin-du-Roy.

« Avec l’électrification croissante des transports, il est impératif que l’industrie automobile québécoise se dote d’outils pour former sa main-d’oeuvre selon les plus hauts standards, a déclaré M. Boulet. Les formations qui seront ainsi développées viendront enrichir le cursus de carrosserie. De plus, le programme d’alternance travail-études constitue une solution concrète à la pénurie de main-d’oeuvre. »

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